Une nouvelle visite des ambassadeurs a été menée sous la direction du Dr François Venutolo en avril 2017. Cette visite s’est déroulée à une polyclinique située en région parisienne, qui exerce essentiellement dans le digestif, l’ORL et l’ophtalmologie. Cette polyclinique possède un taux de chirurgie ambulatoire de plus de 50%, et est donc nettement engagée dans le “virage ambulatoire”, mais rencontre un certain nombre d’obstacles l’empêchant d’augmenter davantage ce taux.
Déroulement de la journée :
- Visite de l’unité de chirurgie ambulatoire avec le personnel
- Réunion organisée avec l’équipe de chirurgiens, d’anesthésistes et la direction de l’établissement
Identification des contraintes et obstacles :
Plusieurs médecins, et l’ensemble des cadres médicaux, sont intéressés par le développement de l’ambulatoire mais il existe plusieurs obstacles importants :
- Sous-effectif du personnel paramédical (un seul aide-soignant + une infirmière pour 40 malades quotidiens en ambulatoire), en dépit de la compétence consatée de ce personnel
- Forte contrainte de l’espace : les locaux sont trop petits, et les possibilités de réaménagement limitées
- Parcours patient peu optimisé : peu de surveillance, patients contraints de se déplacer fréquemment
- Réticence de certains membres de l’équipe médical à augmenter la part d’ambulatoire.
Préconisations :
- Inscrire le développement de la chirurgie ambulatoire comme une priorité institutionnelle
- Réorganisation interne, afin d’affecter davantage de membres du personnel paramédical.
- Optimiser le parcours patients
- Plus grande représentation institutionnelle de l’ambulatoire, afin de contribuer à limiter les réticences.
Le mot de conclusion des Ambassadeurs :
« La polyclinique est déjà bien engagé dans le virage ambulatoire, mais ele doit faire face à un certain nombre d’obstacles. Si les limitations liées à la contrainte de l’espace sont des éléments sur lequel la direction et le personnel n’ont que peu de prise à court et moyen terme, il existe d’autres éléments sur lesquels une marge de manoeuvre existe : optimisation du parcours patient, réorganisation de la répartition du personnel”