Revue de presse chirurgie assistée par robot : Janvier 2024

Auteurs : Yuanshi Kou, Xurui Liu, Xiaotian Ma, Yuanzhuo Xiang, Jianfeng Zang

Résumé

Les robots à petite échelle contrôlés électromagnétiquement présentent un grand potentiel en matière de diagnostic précis, d’administration ciblée et de chirurgie mini-invasive. La navigation automatique de tels robots pourrait réduire l’intervention humaine, ainsi que le risque et la difficulté de la chirurgie. Cependant, il est difficile de construire un modèle cinématique précis pour le contrôle robotique automatique car le processus de contrôle est affecté par divers retards et environnements complexes.

Les auteurs proposent une stratégie de planification de trajectoire intelligente basée sur l’apprentissage pour la navigation automatique de robots magnétiques sans modélisation cinématique. Le réseau neuronal LSTM (Long Short-Term Memory) est utilisé pour établir une relation de cartographie globale entre la séquence actuelle dans le système d’actionnement électromagnétique et les coordonnées de la trajectoire.

La stratégie de planification de trajectoire proposée devrait avoir un impact sur les applications cliniques des robots.

Auteurs :Daniel L Chan, Michael L Talbot

Résumé

Le cancer gastrique de type héréditaire causé par la mutation du gène CDH1 est un syndrome de cancer héréditaire qui augmente le risque de cancer gastrique diffus et est presque impossible à détecter par une gastroscopie de dépistage. Le traitement préventif recommandé est une gastrectomie totale. La chirurgie robotique facilite l’utilisation de techniques chirurgicales minimalement invasives (MIS) pour les anastomoses et la préservation postérieure du nerf vague afin de réduire potentiellement les résultats fonctionnels indésirables.

 

Un homme de 24 ans asymptomatique porteur de la mutation du gène CDH1, confirmée par des tests génétiques, et ayant des antécédents familiaux d’un frère ayant subi une gastrectomie totale pour HCGD, a été traité avec cette technique. Cette observation présente les techniques et les pièges de la chirurgie robotique en termes de positionnement du patient et du placement des trocarts, de la dissection préservant le nerf vague postérieur, de l’esophagojejunostomie, de la formation de la poche jéjunale et de la reconstruction en Y de Roux avec une jejunostomie agrafée.

Auteurs : Jeffrey W Chen, Sanne Lof, Maurice J W Zwart Olivier R BuschFreek DaamsSebastiaan FestenZhi Ven FongMelissa E HoggMaxime D Slooter Els J M Nieveen van DijkumMarc G Besselink 

Résumé

Un inconvénient potentiel de la pancréatoduodénectomie robotique (RPD) est l’absence de retour tactile lors de la ligature des sutures, ce qui pourrait être particulièrement dangereux pendant l’anastomose pancréatique. L’imagerie en fluorescence dans le proche infrarouge avec du vert d’indocyanine (NIRF-ICG) pourrait détecter une hypoperfusion transpancréatique induite par la suture de la partie distale du pancréas pendant la RPD, qui pourrait induire une fistule pancréatique postopératoire (POPF) de grade B/C

Cette étude prospective a inclus 37 patients subissant une RPD pour évaluer la relation entre l’hypoperfusion de la partie distale du pancréas objectivée par NIRF-ICG à l’aide de Firefly et le taux de POPF de grade B/C.

Auteurs : Zhi-Wei ZhengMi LinHua-Long ZhengQi-Yue ChenJian-Xian LinZhen XueBin-Bin XuJin-Tao LiLing-Hua WeiHong-Hong ZhengJia LinFu-Hai WangLi-Li ShenWen-Feng LiLing-Kang ZhangChang-Ming HuangPing Li

Résumé

L’étude a inclus 594 patients âgés atteints de cancer gastrique avancé ayant subi une gastrectomie radicale robotique ou laparoscopique. La cohorte RG a été appariée 1:3 avec la cohorte LG en utilisant l’appariement selon le score de propension (PSM).

Pour les patients âgés atteints de cancer gastrique avancé, la gastrectomie robotique est sûre et réalisable. Comparée à la gastrectomie laparoscopique, la gastrectomie robotique est associée à une perte sanguine peropératoire moindre, à un temps de récupération postopératoire plus rapide, permettant de disséquer un plus grand nombre de ganglions lymphatiques, et à une initiation plus précoce de la chimiothérapie adjuvante.

Auteurs : Marcio Covas Moschovas, Abdel JaberShady SaikaliMarco SandriSeetharam BhatTravis RogersAhmed GamalDavid LoyEvan PatelSumeet ReddyMaria Chiara Sighinolfi, Bernardo Rocco Tadzia Harvey Vincenzo Ficarra, Vipul Patel 

Résumé

11 396 patients ayant subi une RARP ont été inclus dans cette étude entre 2008 et 2021. Chaque patient a eu un suivi d’au moins 12 mois. La cohorte a été divisée en deux groupes en fonction d’un point d’inflexion dans les résultats à la fin de 2012 et au début de 2013.

L’augmentation du nombre de patients à risque élevé a conduit à des résultats fonctionnels et oncologiques moins favorables.

Auteurs : Thomas Hermans, Joren M Snoeks, Frank Vom Dorp, Christoph Wiesner, Thomas Steiner, Friedrich-Carl von Rundstedt

Résumé

La plupart des tumeurs rénales peuvent être traitées par une néphrectomie partielle, la néphrectomie partielle assistée par robot devenant la nouvelle norme. Cette procédure est difficile à apprendre en situation réelle, en particulier les phases d’excision et de renorraphie. Dans cette étude, les auteurs ont tenté d’évaluer la validité apparente, de contenu et préliminaire de construction d’un modèle de tumeur rénale en silicone imprimé en 3D dans la formation robotique pour la néphrectomie partielle assistée par robot.

 

Trente-six participants ont été recrutés, chaque groupe comprenant 10 à 14 participants. La performance opératoire était significativement meilleure dans le groupe d’experts par rapport au groupe de débutants.

La validité apparente et de contenu du modèle de tumeur rénale imprimé en 3D a été démontrée. La grande majorité des participants ont trouvé le modèle réaliste et utile pour l’entraînement et l’évaluation.

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